Cachée par sa végétation dans le nord de l’Ukraine, la ville de Prypiat est tristement célèbre de par son abandon soudain, suite à la catastrophe de la centrale nucléaire de Chernobyl le 26 avril 1986.
Cette ville, qui tire son nom de la rivière Prypiat qui la traverse, fut construite au débute des années 70. Elle était destinée aux familles des travailleurs de la centrale nucléaire, située à 3 kilomètres et dont le premier réacteur fut mis en service en 1971.
Prypiat était le parfait exemple de la ville communiste moderne, et fut considérée comme une ville modèle. En effet on y trouvait tout le confort, les infrastructures et de nombreux équipements culturels dont la population avait besoin : piscines, salles de sport, hotels, cafés, des écoles et garderies, et même un petit parc d’attraction au centre de la ville…
Elle comptait 50000 habitants au moment de la catastrophe.
Suite aux événements tragiques de l’explosion du réacteur, la ville de Prypiat se trouva évacuée dans l’urgence le 27 avril 1986, 30 heures après l’explosion. L’armée procédait à l’évacuation, en promettant à la population qu’elle pourrait rapidement revenir. C’est pourquoi les habitant n’emportèrent que quelques effets personnels. Ils ne reviendront jamais…
Aujourd’hui la ville est toujours debout ou presque. Située dans la zone d’exclusion, elle a subit malgré cela de nombreux pillages à travers les années.
Entrée de la ville
En la traversant, on y découvre un paysage et une atmosphère unique.
Les rues de Prypiat
Les aires de jeux
Chaque immeuble d’habitation dispose dans son entrée d’une plaque de metal sur laquelle figure le nom de chaque famille et son numero d’appartement correspondant. Et au detour d’un des nombreux halls d’immeubles, cette plaque avec le numero 39 « Дятлов АС » :
Дятлов АС pour Anatoli Stepanovitch Diatlov (Анатолий Степанович Дятлов en russe). Diatlov était l’ingénieur en chef qui supervisa les tests à l’origine de l’explosion du réacteur 4, il fut également un des rares a avoir été jugé et reconnu coupable pour la catastrophe…
Pour la galerie complète :